Démocratisation des parkings trottinettes libre-service à Paris

Pourquoi Anne Hidalgo souhaite supprimer la flotte de trottinettes électriques en libre-service à Paris ?

« Chaque semaine est marquée par un fait divers ; une femme percutée dans un jardin, une personne âgée renversée sur passage piéton et décédée. Mon rôle de maire est de défendre ces victimes et d'en éviter d'autres », nous dit Anne Hidalgo, "Mon idée, c’est qu’on arrête les trottinettes électriques en libre-service dans Paris."

David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie, roule dans les pas d'Anne Hidalgo. "C’est encombrant, c’est dangereux. [...] On a trop de remontées négatives", a-t-il commenté dernièrement auprès de l'AFP.

Quelle réglementation pour les trottinettes électrique libre service dans Paris ?

Les EDPM "engins de déplacement personnel motorisés" (trottinettes électriques, gyroroues, hoverboards….) sont soumis au Code de la route, suite à un décret publié au Journal officiel le 25 octobre 2019. 

Voici les principales règles à respecter dans la capitale :

• La limite autorisée pour tous ces engins est de 25 km/h maximum, comme celle fixée pour les vélos à assistance électrique.
• La circulation des EPDM est possible sur les pistes cyclables et sur les routes où la circulation maximale autorisée est inférieure à 50 km/h. Circuler sur les trottoirs est strictement interdit et passible d'une amende de 135 euros.
• Comme les vélos, les trottinettes doivent être équipées de feux avant et arrière, d'un avertisseur sonore et d'un catadioptre (un système rétroréfléchissant). Il est également conseillé de porter un casque, un gilet réfléchissant (de nuit ou par visibilité insuffisante) et d'utiliser des gants.
• Le conducteur doit être âgé d'au moins 12 ans sous peine d'une amende de 35 euros. Bon à savoir également, le port des écouteurs est interdit.
• Prendre un passager sur une trottinette est passible d'une amende de 35 euros.
• À Paris, pour ne pas gêner les piétons, les trottinettes électriques en libre-service n’ont plus le droit de stationner sur les trottoirs, sur les aires piétonnes et sur la chaussée depuis un arrêté de la Maire de Paris, publié le 30 juillet 2019 au Bulletin officiel de la Ville de Paris.
  L'utilisateur doit garer sa trottinette électrique sur les emplacements disponibles et dédiés, dans les zones partagées prévues à cet effet. Le stationnement pour trottinette y est gratuit.

Pour concilier les anciens et nouveaux moyens de locomotion à Paris, la mairie envisage de nouveaux outils. "Il manque un code de la rue, pour dire comment on se comporte et comment la police municipale sanctionne ceux qui ne respectent pas les règles, indique Anne Hidalgo au Parisien. Le code de la rue sera présenté en juin".

En fin d'année 2022, les opérateurs de trottinettes électriques en libre-service ont dévoilé, à la demande des autorités, plusieurs propositions destinées à rendre l'usage de leurs véhicules plus acceptable pour la population. Il est ainsi question d'équiper à l'avenir ces trottinettes d'une plaque d'immatriculation, tandis que leur utilisation est désormais interdite aux personnes mineures.

Lors d'une conférence de presse conjointe des trois opérateurs (Lime, Dott, Tier), ceux-ci avaient aussi pointé du doigt les maigres efforts déployés par la mairie de Paris pour adapter la ville à ces nouveaux moyens de transport.

Les racks ou garage électrique pour trottinettes personnels

La solution pour avoir moins recours aux trottinettes libre service ?

Si le 2 Avril les Parisiens votent contre le maintien des flottes en libre-service dans la capitale, l'alternative pour les amateurs de mobilité douce sera d'avoir recours aux trottinettes électriques personnelles. Il faudra donc s'équiper, ce que de plus en plus de Français font chaque année.

Ainsi, tous les ans, le marché de la trottinette électrique bat des records en France. En 2021, plus de 908 000 unités ont été vendues, soit une hausse de 42 % par rapport à 2020. Le cru 2022 promet lui aussi d’être spectaculaire. On estime à plus de deux millions de Français se déplaçant plus au moins régulièrement de cette manière, notamment pour aller au travail. Une réponse à l’inflation et à la crise de l’énergie, ainsi qu'aux politiques publiques favorisant la mobilité douce.

La question de l'encombrement des trottoirs sera donc résolue, car les trottinettes seront stockées bien au chaud chez leur propriétaire.

Néanmoins, ces derniers pourraient être réticents à les utiliser sans aménagement de parking adapté sur les lieux où ils souhaitent se rendre.

Ces établissements (centres commerciaux, entreprises, universités, cinémas, hôpitaux ...) devront donc s'équiper en borne de recharge, eux aussi, afin de faire face à ce besoin qui sera d'autant plus exponentiel avec la fin des flottes de trottinettes électriques en libre-service.

Où garer sa trottinette électrique au travail : parking, rangement mural, borne de recharge électrique,...

De plus en plus de Français utilisent les trottinettes pour se rendre au travail. Une fois sur place, la trottinette est encombrante ; elle a, de plus, besoin d'être chargée et sécurisée. Il existe alors plusieurs types de solutions comme des rack en acier pour trottinette où elle est simplement sécurisée à l'aide d'un antivol, des casiers pour trottinettes ou bien des parkings pour trottinettes. Ces stations se déclinent sous plusieurs designs, ergonomie, prix ...

La société The Charging Place propose notamment une large gamme de produits comme le Park'N'Charge Trotty, le Duo, le Trotty Safe ou le Duo Basic adaptés à un usage intérieur et/ou extérieur qui combine une station de recharge design et quatre casiers sécurisés adaptés à toutes les trottinettes électriques en circulation sur le marché.

En premier lieu, choisir le bon parking trottinette électrique est une tâche complexe, il faut se poser trois questions essentielles et observer les comportements des salariés de l'entreprise. L'entreprise souhaitant s'équiper doit se poser plusieurs questions : où les salariés déposent-ils leurs trottinettes dans les bâtiments et quels équipements apportent-ils ? Combien sont-ils à venir avec ce moyen de locomotion ? Quel budget l'entreprise a-t-elle pour répondre à leur besoin ?

Où recharger sa trottinette électrique au travail, combiner charge et sécurisation ?

Les stations permettant de sécuriser ou d'entreposer les trottinettes électriques ne combinent pas toujours la fonction station de recharge. Cette fonction est tout de même utile. En effet, l'autonomie d'une moyenne d'une trottinette électrique varie entre 10 et 40 km alors que la distance moyenne domicile travail est de 13,3km (source EMP 2019).

The Charging Place propose le Park'N'Charge Trotty, une solution qui combine à la fois une station de recharge et quatre casiers pour les trottinettes électriques. Avec ce parking à la fois compact, design et multifonctionnel, l'entreprise pourra s'équiper en toute tranquillité.

Peut-on opter pour la location de parking pour trottinette ?

La plupart des sociétés, lorsqu'elle s'équipe, opte pour l'achat des parkings pour trottinettes. En effet, c'est un équipement dont le budget moyen est relativement faible compris entre 1000 et 5000€ HT.

Néanmoins, il peut être utile d'opter pour la location dans le cadre d'une activation événementielle, si les stations ne sont mises en place que de façon éphémère par exemple.

Il est également possible d'opter pour une location longue durée afin de pouvoir faire évoluer son matériel avec le temps et l'évolution combiné des EDP (engins de déplacement personnels) et des réglementations.

Qu'est-ce que Park'n'Charge Trotty ?

Adaptée à l’usage intérieur et extérieur, cette borne de recharge permet de sécuriser et de charger sa trottinette électrique à l’aide d’une prise électrique standard. Plug & Play, elle s’installe en moins d’une heure, offrant ainsi une solution rapide et efficace. 

Le Park’N’Charge Trotty est la solution à proposer à ses collaborateurs, clients, visiteurs, adeptes de la green mobilité pour garer et sécuriser leur moyen de transport. Sa modularité et sa 99% compatibilité avec tous les modèles de trottinettes électriques du marché sont ses atouts majeurs. Il dispose d’un clavier électronique IP65 et d’une fermeture et ouverture de porte individuelle grâce à un keypad électronique. Ce système est très intuitif et fait disparaître le risque de vol.

Par ailleurs, chaque utilisateur possède un casier de rangement pour casque et autre protection.

Que vont devenir les places de stationnement des trottinettes électriques à Paris ?

Et si Paris disait adieu aux trottinettes pour laisser plus de places aux vélos ?

Si les trottinettes en libre-service venaient à disparaître, une partie des emplacements dédiés pourrait être reconvertie pour répondre à d'autres besoins de mobilité douce, notamment l’augmentation constante du nombre de vélos et vélos électriques. C’est dans cette logique d’évolution que s’inscrit également le Park’N’Charge Bike, une borne de recharge pensée pour sécuriser tous les types de vélos et, si nécessaire, permettre la recharge de la batterie d’un vélo électrique.

Grâce à son système d’accroche innovant, il est possible de cadenasser facilement le cadre et les deux roues, garantissant une protection renforcée contre le vol, quelle que soit la taille ou la marque du vélo. Pensée pour un usage urbain ou sur site privé, elle s’adresse aux collaborateurs, visiteurs ou clients adeptes de mobilité douce. Facile à utiliser, au design épuré, elle s’installe en intérieur comme en extérieur. 

Chaque unité est équipée d’un clavier électronique IP65 permettant une ouverture et fermeture individuelle via un keypad électronique, assurant un usage sécurisé et autonome. Un casier de rangement est prévu pour accueillir un casque, une selle ou des équipements de protection. Ce casier intègre plusieurs solutions de recharge : une prise 230V, un port USB-C et deux ports USB-A, compatibles avec la plupart des appareils électroniques.

Conclusion : Lyon, Marseille et Bordeaux face au défi des mobilités douces

La situation parisienne autour des trottinettes en libre-service n’est pas isolée : d’autres grandes villes françaises comme Lyon, Marseille et Bordeaux sont également confrontées aux mêmes enjeux. À Lyon, la multiplication des opérateurs et l’usage massif des engins ont entraîné des problématiques similaires de stationnement sauvage et de cohabitation difficile avec les piétons. La métropole a dû renforcer les zones de dépôt obligatoires et intensifier les contrôles afin de mieux réguler l’espace public.

Marseille, de son côté, connaît une croissance rapide de la mobilité douce, mais la topographie et la densité de circulation rendent la cohabitation plus complexe encore. Les discussions locales portent davantage sur la sécurisation des parcours et la responsabilisation des utilisateurs, avec une feuille de route visant à réduire les comportements à risque tout en conservant une offre accessible.

À Bordeaux, la municipalité a choisi une voie intermédiaire : maintenir les flottes tout en imposant un cadre strict, avec des limitations de vitesse renforcées, des zones interdites et des obligations de stationnement très précises.

L’exemple de ces trois villes montre que la question dépasse Paris : partout, la mobilité douce impose l'installation d'infrastructures, de moderniser les espaces de stationnement et d’accompagner les nouvelles pratiques urbaines pour garantir sécurité et coexistence harmonieuse.